Interview de notre président
Nous inaugurons aujourd'hui une nouvelle rubrique : les interviews de joueurs, membres du comité, ou ex-joueurs du club.
A tout seigneur tout honneur, c'est notre président Philippe Grosse qui est le premier à nous accorder un entretien.
Philippe, depuis quand es-tu à l'ASW ?
Je devais avoir 10 ans, en 1972, quand j'ai joué pour la première fois au ping-pong, dont la salle se trouvait à la Chapelle à côté de l'église. Alphonse et Michel étaient déjà adeptes de la balle jaune.
Et quand as-tu pris la présidence du club ?
En 2000, lorsque notre regretté Jeannot Schmitt a souhaité se retirer après 30 ans de présidence. A ce jour il me reste 4 années de mandat.
Qu'est-ce qui t'a amené au "ping" ?
En fait, c'est le bouche-à-oreille dans le village, et surtout un de mes copains d'enfance, Christophe Kubler, qui m'y a "traîné". Lui a arrêté assez rapidement, mais moi j'ai résisté puisque 36 ans plus tard, je suis toujours là.
Le fait qu'il y ait aussi un club de foot à Willerwald (dont tu fais également partie) ne t'a-t-il pas posé de problème pour concilier les 2 ?
Ca ne m'a pas posé de souci particulier, il n'y avait pas encore de club de foot à mes débuts à l'ASW. L'ESW (football) a été créé en 1975 mais je n'en ai pas fait partie tout de suite, j'ai attendu que la première équipe de jeunes se crée, j'ai d'ailleurs eu recours à un double surclassement pour pouvoir jouer.
Que penses-tu de la physionomie du club depuis que tu le diriges ?
Nous avons bien progressé, il y a eu une énorme évolution, notamment au niveau des entraînements des jeunes, qui sont nettement plus structurés depuis quelques années. Auparavant il n'y avait pas beaucoup de jeunes au club, et nous avons bien inversé la tendance.
Es-tu satisfait de l'implication des joueurs et des membres du comité ?
Bien sûr, même s'il y a parfois de petits soucis mineurs concernant le rangement de la salle (balles, bouteilles vides, poubelle à vider ...), mais l'organisation des manifestations est toujours cordiale et sérieuse.
Quel est ton meilleur souvenir en tant que joueur ?
Certainement mes 2 perfs à 35 lors de la même journée à Freyming-St-Maurice en 1994, j'étais passé 50 cette année-là et mon antitop gênait considérablement mes adversaires. Lors de la même année, j'ai également battu Marc Schoenhentz d'Obergailbach qui était à l'époque l'un des meilleurs joueurs de notre région.
Et en tant que président ?
2 événements m'ont particulièrement marqué, la célébration des 25 ans du club en 1990, la fête organisée était vraiment superbe. Et, bien évidemment, au niveau sportif, la montée de l'équipe 1 en Régionale 2 il y a 2 saisons, qui fait toujours plaisir.
As-tu un souvenir que tu considères comme le pire ?
Pas en tant que président, même si la descente en D1 en 1995/1996 alors que nous étions 6ème sur 8 avait fait quelques dégâts au moral.
A ton avis, que serait-il nécessaire d'améliorer ?
Essayer de faire monter le niveau, mais avec une priorité absolue : rester un club familial comme cela est le cas depuis 43 ans maintenant, et cela en préservant les progrès de nos jeunes joueurs talentueux comme Joris, Koray ou Cédric. C'est eux qui sont l'avenir de notre club, car il est clair que ma génération ne pourra plus vraiment progresser au niveau sportif.
Comment vois-tu le club dans 10 ans ?
J'espère que l'ambiance familiale qui règne à Willerwald continuera à faire vivre notre association, le fait qu'il y ait peu de départs montre bien que nous avons pris le bon virage, et qu'il faut rester sur cette optique, en tentant de remonter en Régionale 2.
Comment te vois-tu dans 10 ans ?
Pourquoi pas passer la main après la fin de mon mandat en 2012, à quelqu'un de plus jeune et moderne. Par contre, bien évidemment, continuer à embêter mes adversaires avec mon jeu atypique, et rester au club, aussi longtemps que possible, tant que le physique suivra.
Merci Philippe pour cet entretien !!